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Dessin de Tardi

Actualités / News

Nouveautés Livres dans la collection Mémoire Vive
New books in « Living Memory » collection

Histoire de la bande dessinée espagnole par Antonio Altarriba, Manuel Barrero, Antoni Guiral, Noelia Ibarra, Álvaro Pons

Des gravures populaires, connues sous le nom d’aucas ou d’aleluyas, jusqu’au premières bandes dessinées publiées dans la colonie espagnole de Cuba au milieu du XIXe siècle en passant par les séquences de dessins politiques de la presse satirique, c’est une longue tradition qui forme le socle de la très riche bande dessinée ibérique. Celle-ci a connu un essor important dans la première moitié du XXe siècle, période où la dénomination « tebeos » a été adoptée pour qualifier les revues de bande dessinée, expression dérivée du titre du magazine populaire TBO. Stoppée dans son élan par la Guerre civile, la bande dessinée espagnole ne s’est pourtant pas éteinte dans l’étouffoir de la dictature franquiste : apportant quelques couleurs dans une société appauvrie, les revues pour enfants ont prospéré dans la période d’après-guerre, en dépit de l’exil à l’étranger de nombreux artistes. C’est aussi la grande période des agences espagnoles qui inondèrent l’Europe de leurs productions bon marché. La mort de Franco, en 1975, entraîna un vigoureux renouveau du 9e art, freiné par la crise économique des années quatre-vingt-dix, lesquelles virent les jeunes créateurs se porter vers d’autres marchés, aux États-Unis et en Europe francophone notamment. Avec la fin du XXe siècle, la bande dessinée espagnole a largement pris le tournant du roman graphique. Si les problèmes structurels affectent toujours le 9e art dans la péninsule ibérique, celle-ci n’en connaît pas moins, et depuis plus de 150 ans, une effervescence créative remarquable, dont témoigne le nombre et la qualité des œuvres produites années après années.
C’est pour offrir au lecteur francophone un panorama précis et complet de quelques cent cinquante années de bande dessinée que cinq des meilleurs spécialistes ont écrit cette histoire très illustrée du 9e art espagnol.

Hergé, Franquin, le Chevalier et le missionnaire. BD franco-belge, Politique et Religion par Philippe Delisle

Cet essai entend montrer, à partir de cas précis, que la BD franco-belge « classique » reflète et diffuse une certaine vision du monde, basée sur des valeurs qui peuvent aujourd’hui paraître contradictoires : anticommunisme, colonialisme, mais aussi engagement en faveur des plus démunis. La création des années 1930-1950, faite d’allers et retours entre les deux pays et les deux cultures, est en effet, pour une large part, portée par des milieux catholiques plus ou moins conservateurs, mais sociaux. Des figures à la fois conquérantes et solidaires, comme celle du pieux chevalier défendant les plus faibles, ou celle du missionnaire barbu soignant les autochtones, naviguent ainsi d’une série et d’un épisode à l’autre. Certains auteurs amorcent toutefois une rupture avec la tradition idéologique franco-belge bien avant l’émergence d’une BD pour adultes cultivant l’irrévérence.

On s’attachera à relire sous cet angle politico-religieux des récits régulièrement réédités, comme les Tintin en noir et blanc ou les Spirou de Franquin, mais aussi des séries quelque peu tombées dans l’oubli, comme Johnny et Annie de Renaat Demoen ou Chantal de Robert Rigot.

Au final, cet essai propose un double périple à travers les cases : mieux cerner les soubassements idéologiques de la création franco-belge et redécouvrir certains pans de l’histoire européenne par le biais du 9e art.

Dans l’ombre du Professeur Nimbus
par Antoine Sausverd

Dans le langage courant, le professeur Nimbus incarne l’image du scien- tifique farfelu et tête en l’air. Mais qui se souvient qu’il fut le héros d’une bande dessinée sans paroles et non des moindres ? Les Aventures du professeur Nimbus fut en effet le premier comic strip de création française à s’imposer dans la presse. Publié quotidiennement depuis sa création en 1934 et pendant une soixantaine d’années, il s’exporta même dans une cinquantaine de pays.

Créé au sein d’une jeune agence de presse, Opera Mundi, dirigée par Paul Winkler, il est l’œuvre d’un dessinateur nommé André Daix qui créera son propre studio et développera d’autres séries de bandes des- sinées. Mais derrière le succès de ce strip, se cache une autre histoire : celle des rapports tortueux entre l’homme de presse et le dessinateur qui revendiqua très tôt des droits sur sa création que l’agence lui dé- niait. La défaite de 1940 et l’occupation de la France par les Allemands va rebattre les cartes. Si Winkler s’exile aux États-Unis et son agence se replie en zone libre, Daix, qui fut avant le conflit mondial un partisan actif et engagé à l’extrême droite, profite de la nouvelle donne pour reprendre le contrôle de son héros de papier et poursuivre sa carrière en collaborant par le dessin avec les Allemands.

À la libération, le dessinateur, condamné, change d’identité et fuit à l‘étranger. Nimbus, repris en main par Winkler, continuera de vivre dans la presse régionale jusqu’aux années 1990, sous le crayon de plusieurs dessinateurs se relayant sous pseudonyme.

Cet ouvrage propose de retracer le parcours mouvementé de cette bande dessinée et de son créateur, depuis ses débuts dans les années 1930 jusqu’à ses derniers sursauts dans les années 2000.

Histoire de la BD au Chili à travers les revues de 1858 à nos jours par Moises Hasson

Ce livre se propose de parcourir l’histoire de la Bande Dessinée au Chili, qui débuta en 1858 avec les premières publications. Au départ de timides caricatures teintées d’humour, qui se sont très vite transformées en véritable moyen d’expression satirique, acide, sans concessions, qui ont marqué les combats politiques du pays. Tout cela a évidemment nourri les bandes dessinées Chiliennes, toujours associées aux évènements politiques, dans un pays qui lutte pour la croissance et l’égalité.

A l’aube du XXème siècle, les tendances artistiques de l’Europe, comme l’Art Déco et l’Art Nouveau, ont modelé les goûts des artistes chiliens, et ont permis aussi de diversifier les contenus : ainsi l’immense majorité des publications ont un contenu avec des dessins teintés d’humour et de satire politique. Les premières revues pour enfants commencent alors à se développer, jusqu’à ne publier ensuite uniquement des bandes dessinées.

L’Age d’Or de la Bande Dessinée Chilienne, débute au début des années 60 grâce à un accord entre la plus grande maison d’édition chilienne de l’époque, Zig-Zag et les studios Disney en Californie.

Mais la situation sociale et politique des années 70 a causé une rupture brutale. Le coup d’état de septembre 1973, signa l’arrêt de mort des revues de bandes dessinées et elles commenceront à reparaître lors des dernières années de la dictature de Pinochet. Toutefois, les publications seront différentes: les modèles européens, ainsi que la crise économique qui touchera l’édition en général va permettre l’émergence d’œuvres indépendantes qui vont se développer dans la dernière décennie, dans un style plus proche du Roman Graphique plutôt que des Bandes Dessinées traditionnelle

Jean Solé, le dessin en obsession par Richard Comballot

Né à Vic-Fezensac en août 1948, Jean Solé est non seulement un dessinateur polymorphe mais également un « monstre » de la bande dessinée humoristique contemporaine. Pur autodidacte, il apprend à lire dans les pages de Spirou, de Vaillant et du Pilote de René Goscinny. Il intègre l’équipe de ce dernier journal en 1970, âgé d’à peine vingt-deux ans, apprenant le métier aux côtés de confrères prestigieux tels que Uderzo, Gotlib, Fred, Mézières ou Mœbius. Il collabore par la suite à toutes les revues qui comptent dans l’histoire de la bande dessinée moderne, à commencer par L’Écho des savanes ou Fluide glacial, à laquelle il reste fidèle tout au long de sa carrière.
Dessinateur compulsif, auteur d’innombrables planches, de plusieurs centaines de couvertures, d’illustrations, d’affiches de cinéma, de pochettes de disques ou de publicités, il ne peut s’empêcher de dessiner, du matin au soir et du soir au matin, avec tous les outils mis à disposition et sur toutes les surfaces possibles, y compris les plus improbables… jusque dans des carnets personnels devenus mythiques.
Touche-à-tout génial et infatigable, techniquement capable de tout, il butine, passant avec une aisance insolente d’un dessin à un autre, d’une technique à une autre, du noir et blanc à la couleur, du réalisme au grotesque.
À la tête d’une œuvre éparpillée, et n’ayant pas signé de série sur le long terme — par-delà plusieurs albums mettant en scène Superdupont —, il reste difficilement classable par les amateurs de bande dessinée, même si tous s’accordent à reconnaître qu’il existe un style Solé reconnaissable entre mille.
Héritier de l’underground « made in USA », il se positionne comme le Crumb français.
Cette monographie tente de reconstituer, sur un demi-siècle et plus, le parcours créatif d’un géant de la pop culture.
Cette monographie réalisée par Richard Comballot et enrichie de textes des spécialistes Nicolas Finet et Yves Frémion, tente de reconstituer, sur un demi-siècle et plus, le parcours créatif d’un géant de la pop culture.
Le regretté Jean Teulé avait rédigé une préface pour ce livre que nous avons souhaité conserver.

Schuiten, au-delà des albums, L’Enquête d’un collectionneur, par Michel BALLIEU

« C’est très bien ce que vous avez fait, c’est une enquête que vous menez, mais vous devez aller encore plus loin, aussi loin que possible »… c’est ce que François Schuiten a dit à l’auteur le jour où il lui présentait la première mouture de son manuscrit.

Ce projet de livre, qui à cette époque tenait en 80 feuillets, est désormais composé de 280 pages ; tous les albums sont concernés, depuis le premier récit paru dans le magazine Pilote, jusqu’au Dernier Pharaon, en laissant une large part aux Cités Obscures et au talentueux duo Schuiten et Peeters.

Chaque album a son chapitre qui relate les anecdotes, les fins réécrites, les erreurs corrigées, les modifications apportées, la richesse des postfaces de Benoît Peeters, et tant d’autres découvertes, qui selon les dires de François Schuiten « vont plus loin ».

Beaucoup plus loin, car ce ne sont pas moins de cinquante « compléments d’enquête » qui font l’objet de cet ouvrage, présenté comme un catalogue très documenté de la propre collection de l’auteur.

Le livre aurait pu s’intituler « tout ce que vous aimeriez connaître au-delà des albums de Schuiten », car c’est bien de cela qu’il s’agit !

Le 50ème, une odyssée du Festival International de la bande dessinée d’Angoulême

En janvier 1974, les Angoumoisins Francis Groux et Jean Mardikian lancent en compagnie de Claude Moliterni le premier Salon International de la Bande Dessinée : un véritable défi technique et culturel, qui entraînera bientôt dans son sillage des auteurs nommés Bretécher, Franquin, Pratt, Morris, Kurtzman, Moebius ou Hergé…

Bien des années plus tard, devenue Festival International de la Bande Dessinée depuis 1996, portée par les bénévoles de l’Association, la manifestation charentaise – devenue incontournable – n’a rien perdu de son énergie ni de ses ambitions : acquise entre comics, mangas, albums franco-belges et romans graphiques, et toutes les diversités, la légitimité du 9e Art doit grandement à Angoulême. Mais la « Cité des Valois » sait également qu’une partie de son histoire contemporaine doit tout à ces univers de bulles et de cases : consacrée Ville créative de l’Unesco grâce à la Bande dessinée (2019), Angoulême célèbre de fait les artistes internationaux depuis cinquante ans. Un demi-siècle durant lequel le FIBD n’a cessé de grandir, en taille, en reconnaissance et parfois en emballements médiatiques retentissants. Scénaristes, dessinateurs, coloristes, éditeurs et fanzineux le savent bien : l’odyssée angoumoisine est toujours ponctuée de surprises…

D’anecdotes en faits politiques, de petites phrases en avant-premières, de joies en désillusions, de concerts de dessins en partenariats transmédias et d’un Grand Prix à l’autre, le FIBD fourmille de faits, connus ou ignorés : les voici racontés dans ce livre de manière chronologique, dans une perspective illustrée permettant de circonscrire doublement le Festival d’Angoulême comme un laboratoire de création et un écrin mémoriel.

Deux chapitres abordent l’histoire du Festival off ainsi que celle du Prix Fanzine, l’une des originalités du festival.

Une longue histoire « à suivre » , évidemment…

Les dernières parutions de la Collection Mémoire Vive

La collection Mémoire Vive, la seule collection de livres sur la Bande Dessinée

Liste des auteurs qui ont fait l’objet d’une monographie dans la collection Mémoire Vive :

David B., Edmond Baudoin, Enki Bilal, Alberto Breccia, Nicolas de Crécy, Dany, Franquin, Hergé, Hermann, Edgar P. Jacobs, Jijé, Marc-Antoine Mathieu, Mœbius, Séra, Schuiten, Alex Varenne, Wallace Wood.

Cette collection est dirigée par Philippe Morin

Liste des 31 auteurs qui ont écrit pour la collection Mémoire Vive :

Benoît Barale, Benoît Bonte, Laura Caraballo, Renaud Chavanne, Jean-Luc Coudray, Frédéric Debomy, Philippe Delisle, Ralph Doumit, Dominique Dupuis, Luc Duthil, Nicolas Finet, Benoît Glaude, Thierry Groensteen, Francis Groux, Manuel Hirtz, Olivier Iung, Pascal Krajewski, Guillaume Laborie, Harry Morgan, Daniel Pizzoli, Jean-Marc Pontier, Maël Rannou, Gilles Ratier, Luc Révillon, Florian Rubis, Christian Staebler, Fredrik Strömberg, Nicolas Tellop, Philippe Tomblaine.

Études, Monographies, Bandes dessinées, Livres d’images, …

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